Oyé Oyé marin d’eau douce ! Je vous propose d’embarquer avec moi dans mon rafiot et de parcourir les mers les plus dangereuses des océans à la recherche de fabuleux trésors ! Avec un accueil mitigé et une sortie en dent de scie, Skull & Bones rame, mais ne prend pas l’eau non plus ! Laissons lui une chance, bon dieu de mille sabords ! J’ai connu des jambes de bois plus claquées au sol que celles du bon vieux Bones.
Black Flag ou Blague Flaque ?
La nostalgie d’Edward Kenway continue de faire son œuvre depuis les flots du temps, adulée par la possibilité de diriger son propre navire et son équipage, Ubisoft a voulu encore une fois faire plaisir aux joueurs en développant “Skull & Bones” un titre prometteur, retardé à de nombreuses reprises, mais qui pointe enfin le bout de son mât, la piraterie y règne en maître, le jeu se veut immersif, mais beaucoup moins que son concurrent Sea of Thieves qui dispose de quelques longueurs d’avance tout de même. Graphiquement, en mode qualité, le nouveau joujou d’Ubi n’est pas dégueulasse du tout ! Je m’attendais à un échec concernant la modélisation des visages, un point faible de l’éditeur et j’ai envie de dire qu’ils ont fait un effort considérable de ce point de vue là. Il faut également parler d’un point fâcheux “La connexion obligatoire” en tout temps en tout lieu… Un affront de plus qui peut causer bien des désagréments, mais Skull & Bones se vante d’être un pvp/solo narratif dans le sens où les différents joueurs en ligne peuvent interagir ensemble, mais également jouer pour le scénario seul, le sens du fair-play est de rigueur !
Hisséo vla la marée !
Ubisoft s’y connaît en Open World, c’est même leur marque de fabrique et cette nouvelle franchise n’est pas avare en contenu pour celui qui sait prendre le temps de profiter des îles paradisiaques et de la fortune de Sainte-Anne, la promesse d’une aventure, mais aussi de nombreuses beuveries marin d’eau douce ! J’ai du mal à comprendre le Bashing contre ce titre, les développeurs y ont mis du cœur, et même si ce n’est pas parfait techniquement, on est loin du bâclage tant évoqué par certains mais plutôt sur un titre plaisir sans prétention. Bizarrement, l’ambiance me fait penser à le non moins célèbre série “Black Sails” j’aime penser qu’ils ont été influencé par les fameuses histoires du Capitaine Flint ! Néanmoins la plus grosse force du titre réside dans ses effets météorologiques somptueux du coup, on peut se poser la question sur quelques détails qui font de ce titre un jeu correct mais frustrant à plusieurs égards, comme le fait de ne pas pouvoir poser pied à terre sur les îles avoisinantes, celle dont il est indispensable de repérer pour collecter ses différentes ressources, on aurait préféré pouvoir scier nous-mêmes nos acacias par exemple et non pas d’effectuer juste un clique au moment opportun, le jeu souffre également d’un manquement, il n’y a aucun combat au sol.. Alors vous allez me dire oui, mais c’est jeu de bataille navale, certes, mais la vie de pirate, c’est 70 % sur l’eau, mais où sont passés les derniers 30 % ? Même si le contenu reste timide en début de lancement, je ne peux que fortement recommander a Ubisoft de ne pas rester sur ses acquis et de voir plus loin dans la façon d’aborder le gameplay au sol, c’est un détail qui pourrait faire la différence.
Les Anglais débarquent ! Levez le pavillon noir !
Les combats navals sont l’élément central de Skull & Bones, non seulement la marine anglaise rôdent dans les parages, mais aussi les joueurs en manque de ressources qui n’hésiteront pas un seul à instant a engager la lutte pour vos denrées et gagner des points de paria, des points nécessaires pour augmenter sa réputation afin de devenir un loup de mer. Le danger est également sous l’eau où les requins observent dans l’ombre leur prochain repas néanmoins, vous pouvez également les chasser pour récupérer de la nourriture pour votre équipage afin de pouvoir augmenter l’endurance ainsi que le moral des troupes.
Au fur et à mesure de votre avancée, les opportunités de personnalisation apparaîtront, donnant la liberté de changer certaines parties de votre navire, de le rendre plus puissant avec un équipage plus imposant, mais du coup le Kapten ! Doit prendre soin de sa réputation et quoi de mieux que se vêtir comme un vrai pirate et d’abandonner nos vieilles guenilles, lors de vos longues traversées, vous pourrez chanter des airs de piraterie issus de votre plus beau répertoire rappelant le regretter AC IV : Black Flag, il est difficile de dissocier les deux licences tant le gameplay sur l’eau est identique. Le plus important est de gagner en réputation en enchaînant les contrats chez le forgeron qui vous récompensera et vous tiendra en haute estime, ce png est très important, car il vous permet d’acquérir des armes tandis que le celui du chantier naval et le menuiser s’occuperont de vous procurer des navires plus puissant. L’aspect online prend également tout son sens au plus haut niveau, les proies deviennent difficiles et de l’aider est toujours la bienvenue, si vous êtes triomphant, les récompenses seront partagées équitablement.
Le mot de la fin
Tant de fois repoussé, Skull & Bones ne brille pas forcément de mille feux, mais il a le mérite de proposer une approche supplémentaire dans le genre, souvent considérée comme une pâle copie de son géniteur “Black Flag” même si personnellement, je trouve que c’est un raccourci facile, je me suis laissé emporter agréablement par les flots et les chants marins. Bien évidemment, le jeu doit être amélioré et peaufiné, les problèmes existants peuvent rebuter, il faut en être conscient, j’en ai fait moi-même les frais, mais c’était tellement minime par rapport à la vague de haine que j’ai pu voir sur Internet contre tonton Ubi qui lui a toujours fait au mieux pour satisfaire la communauté. Nous sommes d’accord, sur le fait que 80 euros en l’état, c’est peut-être un chouilla exagéré, je vous conseillerais d’attendre que les patch et autres maj viennent corriger certains soucis, c’est mon expertise en tant que joueur.
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