Sclash : Review

Warmelin

Aujourd’hui je vous emmène dans un japon traditionnel & mythologique avec Sclash, un jeu qui nous transporte de tableaux en tableaux somptueux additionnés d’un gameplay simple, mais efficace.

C’est avec un cheveu sur la soupe que s’installe “Sclash” un vs-fighting plutôt atypique très loin des triples A que l’on connaît sur le marché, pas de fanfreluche, on tranche direct dans le vif avec un gameplay basique qui ne demande pas de martyriser ta manette pour sortir des combos (3 boutons). C’est aux commandes d’un jeune samouraï “Jinmu” que l’histoire commence, de combats en combat vous allez devoir ruser et porter le coup fatal en ayant le bon timing avant votre adversaire, car pas de seconde chance, tel le code du bushido, tu ne déshonoras point ton sabre. 

Ta route s’arrête là au bout de mon sabre

Le titre se concentre totalement sur l’approche et le timing, frapper au bon moment, esquiver & parer quand la situation l’exige, il faut pouvoir s’imprégner de la technique, une fois maîtrisée vous roulerez sur vos adversaires du moins dans le mode story. Concernant le reste proposées, les développeurs ont opté pour une formule classique (story,vs) mais le plus étonnant, c’est qu’on peut parler de Sclash comme d’un futur représentant ESport grâce à son Vs Online, il a d’ailleurs été présenté à l’EVO 2023 rien que ça.. Cependant, il faudra patienter pour se tirer le chignon avec le monde entier, le mode online sera disponible pour tous un peu plus tard.

Au milieu des Rônins

Dans Sclash il y a une petite subtilité qui mérite toute notre attention, au fur et à mesure du périple de Jinmu on débloque des objets de personnalisation que ce soit des sabres, armures, masques car c’est toujours mieux d’être apprêté pour son dernier combat. L’ambiance est magique, le level design nous entraîne accompagné d’une musique traditionnel qui nous incite a profiter des nombreux tableaux, des champs à perte de vue, des couchers de soleil, des cascades. On est au Japon ! Les duels sont rythmés, des combats solennels entre deux samouraïs avec honneurs, la tension est présente il faut pouvoir réfléchir vite, utiliser le temps et l’espace des arènes. Quand on joue à Sclash on ne peut pas s’empêcher de penser aux films de Kurosawa, pilier du genre. Niveau contenu, c’est généreux, une dizaine d’arènes, cinq samouraïs et plus d’une cinquantaine de cosmétiques de plus si le titre trouve son public, on peut espérer du contenu additionnel à l’avenir.

Le mot de la fin

Sclash n’exige aucune maîtrise particulière, le jeu reste accessible pour tous ! Il est fun, l’ambiance est bonne et on se plaît à désarmer nos adversaires dans la plus grande tradition du bushido. Le mode story est plaisant, on découvre la mythologie japonaise dans ses grandes lignes avec des personnages connus comme Susanoo et Amaterasu qui sont tous deux jouables également en vs. Artistiquement, on peut qualifier le soft de sublime, nullement besoin de beaucoup d’argent pour développer un bon jeu, il faut l’art et la manière, sur ce point Sclash rempli clairement son cahier des charges.

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