Konami tente une fois de plus de raviver Bomberman avec son nouveau Super Bomberman R 2. Le jeu se présente comme une suite de Super Bomberman R avec bien sur quelques nouvelles fonctionnalités appréciables et de nouveaux personnages. Le jeu est disponible sur PS5, PS4, Xbox Series X/S/One, PC et Nintendo Switch et propose un multi-joueur en ligne en cross play, un atout majeur pour les joueurs.
Synopsis
Villes et planètes sont ravagées par une Lune Sombre à travers toute la galaxie. Pour contrer cette menace, les frères Bomberman, aidés par leurs nouveaux alliés les Ellons se tiennent prêts! Parviendront-ils ensemble à sauver la galaxie et ramener la paix ?
On ne se mentira pas sur ce point, l’histoire / le mode solo ne casse pas trois pattes à un canard, mais a le mérite d’exister, de proposer une expérience solo hors ligne avec une trame narrative sympathique qui vous prendra une quinzaine d’heures. Vous aurez l’occasion d’explorer plusieurs planètes au gré de vos envies en mêlant affrontement, “énigmes”/challenge (agencement de base un peu comme un tower-defense) et sauvetages d’Ellons. Le jeu est d’ailleurs fourni en petites scénettes aux dialogues parfois drôles (qui se veulent drôles en tout cas) et parfois même, sans réel intérêt.
La direction artistique
Graphiquement, le jeu reste dans la même veine que son prédécesseur, des personnages colorés aux tracés enfantins et aux expressions prononcées. Les univers sont tout aussi colorés et restent simplistes. On n’en attend pas plus pour ce type de jeu, la formule suffit et est attractive telle qu’elle est. Les univers sonores sont entrainants, quoi qu’un peu répétitifs parfois.
Le gameplay
Le gameplay évolue légèrement dans cet opus puisque, outre le coup de poing et la pose de bombe, votre petit personnage a désormais la possibilité de lancer un rayon laser ou encore de déclencher une onde de choc autour de lui. Ces nouveaux pouvoirs changent la donne, et modifient complètement la façon de jouer. Bien que fun pour une partie entre copains dans le salon, je reste dubitative quant à l’approbation de ces changements chez les fans de la première heure.
Coté modes de jeu? Nous avons évoqué dans le synopsis l’existence du mode histoire/solo. Mais vous trouverez dans cet opus plusieurs autres modes multi-joueurs qui sont bien plus attractifs en définitive que le mode solo, et sont la raison principale qui pourrait motiver l’achat du jeu.
Château: consiste en une bataille entre deux équipes dont les forces sont déséquilibrées/inégales. Une équipe protège un/des trésors, pour le faire, elle doit construire des défenses : barrières, canon, tour avec laser, téléporteurs… La seconde équipe doit trouver des clés afin d’ouvrir les coffres aux trésors. C’est grosso-modo les mécaniques du mode “tower defense” dont je parlais dans la partie synopsis. Dans ce mode de jeu, c’est le bazar à l’écran : il y en a partout et ça rend la lecture de l’action brouillon.
Bataille : en 4 vs 4 ou 2 vs 2 (local ou en ligne)
Battle Royale: à 64 joueurs
L’introduction de la formule “season pass”, reposant sur la possibilité de débloquer des cosmétiques pour vos personnages est l’élément attrayant motivant le joueur à revenir.
Il y a également un mode qui permet de créer vos propres arènes de jeu (pour le local ou le online), un must have pour ce genre de jeu à mon sens !
Conclusion
Les parties s’enchainent vite et sont rythmées lors d’une session avec les copains sur le canapé, c’est indéniable ! Cependant, en définitive, à l’exception du mode histoire et du mode Château qui proposent des mécaniques nouvelles et peu convaincantes pour ma part, l’essentiel du contenu multi-joueurs est hérité du jeu Bomberman R Online qui est free-to-play (gratuit). Le système de season pass sera t-il suffisant pour motiver les fans de la licence à acheter le jeu? Et au delà, permettront-ils au jeu de s’inscrire dans la durée ? Les possibilités de renouveau au fil des saisons me paraissent restreintes et la formule des jeux multi-joueurs en saison a désespérément besoin de renouveler son gameplay pour perdurer.
A propos de l'auteur
