Tout d’abord, je voudrais remercier Plaion pour sa confiance sans cesse renouvelée ! Étant très attaché à cette licence, c’est un honneur pour moi de pouvoir vous en parler encore aujourd’hui ! Ce nouvel opus qui ne devait être qu’un DLC force une nouvelle fois le respect, la réalisation, le scénario sont encore une fois magiques. On regrette néanmoins l’absence de version physique, il faudra passer par l’importation pour vous procurer un exemplaire (le jeu japonais dispose de la langue FR).
Tu m’avais manqué mon pote !
L’histoire se déroule parallèlement à celui du septième opus, Kiryu Kazuma change de nom et devient un agent du daidoji avec une nouvelle identité “Joryu” afin de protéger ses proches et d’en finir avec cette image du Dragon de Dojima qui lui a coûté bien des amis dans la vie. C’est une nouvelle quête pour l’ancien patron du Clan Tojo, désormais sous couverture, Kiryu doit manœuvrer tout en protégeant son secret. On retrouve les quartiers Shofukucho, Sotenbori, des lieux connus qui n’ont pas bien changé depuis l’épilogue du 6ᵉ épisode, on se sent comme a la maison et c’est bien mieux comme ça.
Agent Secret ou Dragon de Dojima ? La dualité
Niveau gameplay Kiryu toujours bon joueur quand il s’agit de mettre des tatanes dans la figure du premier opposant, se revête d’une nouvelle palette de coups en tant qu’agent du “Daidoji” un système porté sur les gadgets, plus rapide, plus subtil, mais loin d’être efficace contre les boss néanmoins notre héros possède assez de fureur pour déclencher son atout spécial “Le Dragon de Dojima” beaucoup plus dévastateur mais lent, une dualité qui permet de jongler entre les deux et de varier les combos selon la situation. Concernant l’arbre de compétences, pas vraiment de nouveauté, un menu classique avec plusieurs types de statistiques (boost, aptitude , agent , yakuza) a débloquer contre de l’argent ainsi que des points du réseau akame, un moyen plus rapide à condition de progresser dans l’histoire ou d’obtenir des catalogues.
J’ai été déçu par les heats actions, on se retrouve avec beaucoup de finish des anciens épisodes, j’aurais aimé être surpris et voir de nouvelles techniques, à sa décharge, c’est un spin-off qui n’a pas vocation à nous montrer autre chose que ce que l’on connaît déjà, mais de nous divertir avant l’arrivée du huitième épisode. D’ailleurs une démonstration est incluse, si ce n’est pas génial ça ! Ils ont vraiment pensé à tout.
SEGA MASTER RACE
Si la franchise brille pour son scénario digne d’un bon film de Takeshi Kitano, les activités annexes sont tout aussi importantes, comme les clubs mythiques de Sega. Pouvoir s’adonner aux versions arcades des sensationnelles Virtua Fighter 2 et SR2 (Daytona Usa 2) est une tradition qui ne doit jamais être esquivée, il y en a pour tous les goûts ! Accro aux fléchettes, accros au shôgi, accros au mahjong ? C’est possible d’y passer votre temps entre deux quêtes annexes, vous êtes fatigué ? Les nombreuses hôtesses seront ravies de pouvoir s’occuper de vous ! On parle de véritables hôtesses japonaises en FMV et en HD qu’on peut retrouver dans les soaploand au Japon ! Ces fameux bars de charme typiques des quartiers tokyoïtes, une véritable prouesse cependant les interactions n’ont pas changé, il suffit de répondre correctement aux questions sans trop de difficultés pour pécho.
Mise en bouche ?
Like a Dragon : Gaiden n’aurait bénéficié que de 6 mois de développement, le soft ne disposant pas d’une grosse durée de vie, 12h/15h pour l’histoire principale en effectuant quelques activités et 50h en moyenne pour boucler le 100 % c’est correct, inutile de faire la fine bouche quand on connaît les aboutissants et le but exact du studio, il sert surtout de jonction entre les événements de l’épisode 6 & 7 afin de nous préparer pour Like à Dragon : Infinite Wealth, qui sortira en janvier 2024.
Graphiquement ça tient la route, mais je ne comprends pas l’utilisation du moteur “Dragon Engine” un peu vieillot, pourquoi ne pas avoir développé sous Unreal Engine 4 utilisés pour les récents remakes, peut-être que les spin-off n’ont pas droit à ce traitement spécifique cause de budget, les quartiers sont toujours bien modélisés, ce qui m’a toujours impressionné ce sont ces quartiers pleins de vie, pleins d’entrain on ne se contente pas de suivre des centaines de couloirs vides de sens, c’est une des forces principales de la franchise.
Le mot de la fin
Je suis content de pouvoir remettre la main sur un nouvel épisode même si celui-ci ne sert que de mise en bouche pour la suite qui arrivera l’année prochaine, Like a Dragon Gaiden se suffit a lui-même ni trop radin, ni trop généreux, mais un juste milieu qui fonctionne dans sa globalité. Ce titre est riche de détails qui nous permettent de comprendre la décision de Kiryu Kazuma concernant sa nouvelle identité, les combats sont toujours aussi violents avec toujours ce même amour pour la mise en scène. on se retrouve dans quelques mois pour l’épisode principal en 2024 !
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