C’est l’heure du braquage !!! L’équipe revient dans un nouvel épisode pour faire le plein de cash ! Avec un lancement mouvementé, plusieurs défauts majeurs ont empêchés le bon déroulement du DayOne, un baroud d’honneur avant le Bella Ciao ? Pas sur que ma réponse plaise à tous.
De la où je suis
Payday passe directement par la case départ sans toucher le cash, impossible de trouver une partie en matchmaking, plusieurs dysfonctionnements font de ce nouvel opus un véritable cauchemar. Je me dois d’être honnête avec vous, je ne peux pas consciemment vous envoyer de la hype quand il n’y en a pas, j’ai lutté pour trouver une partie, je n’ai pas pu y jouer sereinement afin de vous confier un avis objectif. Du coup avec ma bande de clowns, il est temps de vous raconter l’histoire de notre dernier et seul casse.
Killer Clown or not
On prend les mêmes et on recommence, avec quelques ajouts complémentaires par rapport à son grand-frère, la recette n’a pas tellement changé avec un gameplay centré sur la coopération, l’individualisme n’a pas place dans la team aux masques clownesques. Chacun y trouve son compte, neutraliser le système de surveillance, sécuriser les otages autant de tâches importantes et complexes pour qu’un plan se déroule sans accroc. Loin d’être radin en nouveauté, mais sans être une révolution pour autant, les habitués ne seront pas dépaysés, on regrette toutefois l’absence de vocal in-game un défaut vite corrigé par la présence de Discord sur les différents supports avec une maniabilité plus simple sur PC. Il réside un problème bien plus important que le reste selon moi, c’est ce qu’on appelle l’anti-jeu, en groupe le défi étant d’atteindre des objectifs en adéquation avec la mission, certains pratiquent exactement le contraire passant leur temps a dégommer des cibles pour faire un maximum de frag sans se préoccuper de ce qui fait l’essence du titre, ce qui vient entacher l’expérience parfois jusqu’au dégoût. Pourtant, les développeurs y ont mis du cœur, en abandonnant leur moteur graphique pour l’Unreal Engine 4 ce qui donne une autre dimension au level-design avec pour promesse l’arrivée de UE5 dans un futur proche. On peut désormais échanger des otages contre des ressources ou bien pour gagner du temps, une bonne idée qui mérite d’être souligné, car ce petit détail donne la possibilité d’aborder la mission différemment. Payday 3 n’est pas un échec, mais on ne peut pas le qualifier de réussite non plus en tout cas pas dans l’immédiat, beaucoup de choses ont besoin d’être corrigées, connaissant l’engouement pour le titre, je suis persuadé que les devops de chez Starbreeze Studios ont déjà commencé par checker les anomalies.
Le mot de la fin
Au départ enthousiaste je n’ai malheureusement pas su trouver le juste milieu, entre mauvais lancement et gameplay gâché par l’anti-jeu de certaines personnes en ligne, seul le solo m’a donné une pointe de satisfaction concernant ce nouvel opus. Payday 3 annoncé en grande pompe, une référence dans le domaine de la coopération, je dois vous avouer que j’ai du mal à avaler la pilule. Malheureusement pour moi, c’est un “Bella Ciao “complet, les idées pour se renouveler sont présentes avec une volonté de bien faire et de proposer une expérience inédite mais pas assez étoffé pour que l’alchimie fonctionne. Concrétiser une partie en ligne a été fastidieux, avec des moments d’attente interminable.
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