Billet d’humeur : Company of Heroes 3

Warmelin

Le retour de la compagnie sur le champs de bataille !

Depuis quelques années les amateurs de stratégies plébiscités un certain “Company of Heroes” un outsider de chez SEGA qui a fait depuis ses preuves, disparu du paysage depuis longtemps, la licence revient en force avec un nouveau titre ! Que vaut-il ?

Un dépoussiérage tactique !

Sega possède la volonté et souhaite clairement se mettre en marche en se fixant pour objectif d’impressionner les habitués ainsi que les nouveaux joueurs avec une entrée en force dans la next-gen ! Ce jeu exige d’avoir un Pc plutôt solide et qui demande un setup adapté ! Cette fois-ci hors de question d’avoir une configuration daté, il est visuellement impressionnant, chaque détail semble être poussé au maximum (testé en haute qualité avec une résolution 2K 60fps).

Une autre destination, même guerre.

Cette fois-ci, on oublie littéralement le front de l’ouest puisqu’il est question ici d’une toute nouvelle campagne celle d’Italie & d’Afrique ! En plein désert, les troupes allemandes sont dirigées par Erwin Rommel tandis que du côté alliés les Britanniques et les Américains s’efforcent à un tout autre objectif la libération de l’Italie. Il permet de jouer 4 factions celle de la Wehrmacht & la Deutsche Afrikakorps du côté de l’axe et pour leur faire face aux Britanniques ainsi que les Américains.

Le mode solo ça donne quoi ?

La licence stratégique emblématique de chez SEGA nous propose une campagne avec des maps nord-africaines ainsi qu’une nouvelle vision de la jouabilité se découpant en deux phases sous fond de campagne narrative au tour par tour, le contexte historique reste néanmoins assez affligeant, les développeurs ont voulu se dédouaner du côté de l’axe une sorte de transmission de culpabilité pour avoir choisi les antagonistes alors que d’autres licences ont su faire la part des choses afin de proposer l’expérience la plus authentique possible. Quant aux batailles épiques, ce n’est pas ce qui manque, l’action est au rendez-vous et le jeu nous force à établir la meilleure approche possible sans que l’IA oppose une forte résistance, le jeu prend racine en multijoueur et devient plus exigeant. On retrouve les mêmes mécaniques de gameplay que le second opus avec toujours des décors destructibles, l’ajout primordial réside principalement dans une finition plus poussée du titre comme la possibilité de se retrancher a l’abri derrière les sacs de sable ou les véhicules, comme les chars ou tout autres transports terrestres.

Conclusion :

Avec ce nouvel opus SEGA fait entrer une de ces licences historiques dans la cour des grands sans pour autant apporter quelque chose de nouveau, Company of Heroes 3 est un concentré de ce qui se fait de mieux dans le genre, mais peine à pousser sa licence à son paroxysme et ne propose qu’une refonte graphique avec quelques ajouts subtils, mais qui néanmoins apporte un peu de piment. Je parlerais d’un entre-deux, il y a du bon comme du mauvais, mais rien de marquant, ça fait le café, mais en dehors du multijoueur rien de fracassant.

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