Baldur’s Gate 3 – Review

Warmelin

Le retour du roi ! Du mythe ! De l’une des plus grandes références de la sphère JDR “Baldur’s Gate 3” est enfin officiellement sortie de son Early Access pour nous faire vivre des aventures inoubliables et de quoi nous occuper pendant de nombreuses heures, organisez des congés payés parce que ça va dépoter sec.

Larian Studios a prévu un petit certificat d’excuse pour votre employeur

La liberté au bout de votre clavier

Quand on se lance dans un baldur’s Gate l’une des premières choses qu’on se demande c’est tout simplement comment allons nous décider de vivre notre aventure, prend ton paquetage pilepoil je t’emmène dans une contrée lointaine où donjons & dragons font loi bien avant notre ère.

Le studio de développement a tout prévu ! Que ce soit en termes de personnalisation, d’intrigues, de possibilités de gameplay, de combinaisons de jeux, de quêtes, on débarque sur ce troisième opus en commençant plus ou moins en douceur avec le choix de notre personnage, de ses attributs, de ses atouts et le plus important dans son rôle. Le choix vous appartient, commencer de zéro ou bien choisir un aventurier aléatoire qui disposera de tout un arsenal de compétences.

Prisonnier et Cobaye du Flagelleur mental

Non ! Nous ne sommes pas dans “Stranger Things” (désolé, j’étais obligé de la faire.) mais bien dans le vaisseau, le nautiloïde du flagelleur mental un redoutable monstre tentaculaire capable de contrôler les pensées et le système nerveux des gens pour les soumettre à sa volonté. Évidemment, ça se passe mal, tout part en cacahuète (on va éviter les spoils hein.) mais avant de trépasser, il vous a laissé un petit cadeau, une larve qui nécessite un remède avant que celle-ci ne décide de prendre totalement le contrôle de votre personne ou de réduire votre cerveau en charpie rien que ça ! Heureusement pour vous, dans votre malheur, vous n’êtes pas seul.

Baldur’s ton univers impitoyable !!

Une fois le prologue terminé, c’est à ce moment-là que l’aventure commence, contrairement à ce que l’on peut penser, le titre requiert une grosse dose de réflexion, car parfois, la victoire ne se jauge pas sur la puissance de votre team, mais par votre capacité a ruser ainsi qu’un petit peu de chance aux dés 20. L’osmose est importante, il faut pouvoir allier tout un tas de compétences et classes, un(e) clerc, un(e) guerrier(e), un(e) mage et la plus utile de toutes un(e) roublard(e).  

Dans ce monde rempli d’embûches vous pourrez vous aider de votre environnement, tout peut servir d’arme que ce soit une flaque d’alcool, d’huile, des tonneaux explosifs jusqu’à pousser vos adversaires dans le vide ce qui est comme vous vous en doutez fatal pour l’ennemi, mais également pour vous, car oui vos adversaires peuvent aussi vous projeter dans les abysses les plus profondes des portes de baldur’s. Il est également possible d’éviter certains combats en jouant de votre charisme, parfois, c’est beaucoup plus avantageux et si vous avez de la chance, vous pouvez remporter quelques points d’exp.

Deux chemins s’offrent aux joueurs, celui du tour par tour plus sécurisant ou en temps réel, cependant, il est recommandé d’utiliser le premier car le deuxième est certes plus rapide, plus bourrin, plus dans l’action, mais beaucoup plus risqué ! Optez pour la stratégie. N’hésitez pas non plus à utiliser des objets comme du feu grégeois ou bien des parchemins de sort tout aussi efficace en combat, l’exploration est, sans nul doute, récompensé fouillez tout et partout ! Le monde de Baldur’s regorge de secrets les plus inavouables et d’items de premier choix. Si on parlait de l’ergonomie maintenant ? Tout est à sa place afin de donner un confort de jeu et une bonne accessibilité, on ne s’y perd pas la barre de tâche est bien organisée et les boutons ainsi que la map sont idéalement placés sur l’écran de jeu. L’équipe se constitue de 4 personnages ni plus ni moins, pour changer rien de plus simple il suffit de se tp (téléporter) dans son camp, demander gentiment à un allié d’aller se faire bip… Non, lui demander tout simplement d’attendre sagement et d’aller discuter avec celui ou celle que vous vous voulez associer à votre compagnie.

Moulte Bestiaire

Inutile de compter ce serait comme cherche une aiguille dans une botte de foin, que ce soit des orques, gobelins, araignées, morts-vivants niveau bestiaire le studio a mis le paquet ! On peut toujours faire de belles rencontres sur ce nouvel opus, on peut également en faire des mauvaises. Pour être honnête je n’avais jamais vu une telle variété dans un JDR ce qui est plutôt positif Larian Studios nous régale et on comprend pourquoi le développement ainsi que la conception de Baldur’s Gates III ont mis autant de temps. Quant au Lore du titre, on pourrait écrire toute une saga, des dialogues à n’en plus finir et des milliers de combinaisons de réponses et de situations qui peuvent mener vers la gloire ou vers un destin plus tragique, une intrigue loin d’être mielleuse, mais conçue avec énormément de maturité. Pour évoluer il est nécessaire d’entretenir de bonnes relations avec les personnages qui vous tendent la main, vous avez un objectif commun, mais une fois dans le camp si l’humeur est au beau fixe vous pouvez tailler une bavette avec vos collègues afin d’en apprendre plus sur leur background et si les astres se conjuguent vous pourrez même finir au pieu ! Oui ! C’est pas parce qu’on a une larve qui menace notre cerveau qu’on n’a plus le droit de prendre du bon temps.

Le revers du dé 20

Le mode multi poserait des problèmes d’instabilités, des correctifs et des patchs devrait réguler tout ça, j’ajoute aussi que certaines quêtes sont bug je pense notamment à celle de la crypte mais nul doute que le soft est super suivi et que tout sera intégralement corrigé dans un futur proche, d’ailleurs en attendant les joueurs donnent des solutions sur les forums pour terminer certaines des quêtes annexes qui semblent ne pas pouvoir être terminé correctement. La solidarité de la communauté JDR permet d’avancer sans trop se prendre la tête. Je tiens à préciser que je l’ai testé sur PC en ultra dans des conditions plus que favorables graphiquement, du coup je ne peux pas rendre des comptes concernant des setup avec des configurations basiques, je n’ai pas eu de crash ni de ralentissement et encore mieux je n’ai pas eu de soucis de sauvegardes corrompus.

Le mot de la fin

Il y aurait tellement à dire sur cette licence qui étend sa légende depuis des décennies, implantée comme la référence principale du JDR associé directement à une autre licence tout aussi mythique “Dungeons & Dragons : les royaumes oubliés” Une franchise qui a su prendre son indépendance et proposer une extension magique avec un Lore incroyablement riche, le développement aura bien duré des années l’attente fut longue, mais bénéfique sur le plan de la conception. Tout n’est pas parfait, il y a encore beaucoup de travail, notamment des correctifs nécessaires pour stabiliser et corriger certains bug de quête, mais sans nul doute que Baldur’s gate 3 est destiné à un avenir brillant ! Un jeu qui s’avère chronophage pour en avoir fait les frais durant ce test, j’étais scotché devant mon pc pour le bien du test évidemment, mais surtout parce que ce jeu me plaît énormément. Néanmoins le titre n’est pas dénué de zones d’ombre, mais possède toutes les qualités requises pour faire un excellent soft avec une durée de vie qui dépasse largement les 100 heures de jeu.

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