Intro
Développé par l’équipe derrière la licence NieR, Voice of Cards The Isle Dragon Roars, ce jeu qui a tout d’un jeu de cartes mais qui n’en est pas un, avait piqué ma curiosité et suscité mon intérêt, voici donc mon retour sur cette aventure inhabituelle !
Synopsis
Dans le royaume, un dragon sème le trouble. Et tandis que la reine demande aux plus vaillants de ses sujets de se lancer à sa poursuite pour le pourfendre, vous incarnez Aragon, un jeune homme qui n’a clairement rien d’héroïque. L’anti héro parfait qui va se lancer dans cette quête, non pas pour la noblesse de cause, mais seulement pour empocher la récompense promise.
Evidemment, seul, il lui sera bien difficile de mener à bien cette quête. D’autant que la concurrence est rude, puisqu’un groupe de héros bien plus coriaces poursuit la même quête. Il va donc se mettre en tête de former une équipe (et en toute honnêteté, si ses camarades pouvaient ne pas être intéressés par la récompense, ça n’en serait que mieux !).
Game design
Tout dans cet univers est une carte, chaque parcelle du monde est une carte, qu’il faut approcher pour dévoiler. Les PNJ sont des cartes, vos personnages sont des cartes, les objets, les attaques, absolument TOUT. Le parti pris graphique est audacieux et réussi, le monde est immersif, d’autant que le visuel reçoit la grande aide d’un conteur qui nous lit chaque dialogue et ne manque pas de donner son avis sur les situations. Les tracés sont fidèle à la patte des créateurs de Nier, tout comme la bande son, autant dire que tout cela forme un mélange harmonieux et un gout d’y « reviens-y ». Vous trouverez d’ailleurs quelques petits clins d’œil à NieR dans cet univers.
Gameplay
Tout porterait donc à croire que vous jouez à un jeu de cartes n’est ce pas ? Mais détrompez vous, vous ne jouez pas aux cartes. Le gameplay est celui d’un J RPG tour par tour tout ce qu’il y a de plus classique à la seule différence que vos sorts et attaques sont des cartes sur votre plateau de jeu (qui est le champ de bataille). La difficulté des combats est très modérée.
Sur la carte du monde, vous déplacez votre équipée représentée par un pion. Cet élément de gameplay est d’ailleurs le seul qui m’a beaucoup ennuyé parce qu’il rends les déplacements très lents.
Et vous gérez votre menu personnage avec des boites de dialogue qui sont des cartes, mais hormis ce détail graphique, cela n’a rien de différent avec la gestion des menus de RPG ordinaires.
Conclusion
Le jeu est immersif grâce à un narrateur qui joue parfaitement son rôle, qui prend part à l’histoire parfois via de petites blagues bien senties. Les dialogues entre les personnages sont réguliers et dynamisent l’histoire. Les animations des cartes sont visuellement réussies et le côté « carte » du gameplay est vite oublié au profit de l’immersion. Les combats sont très accessibles, l’objectif du jeu étant plus de vous emporter dans une histoire que de vous pousser à vous surpasser dans des combats qui feraient perler de grosses gouttes de sueurs imprégnées de sel sur votre front. Amis de la difficulté, il faudra changer de point de vue pour aborder le jeu.
Le point noir du jeu à mon sens est la lenteur des déplacements induite par le déplacement « au pion ». Cela ne m’a tout de même pas empêché de passer un très bon moment sur ce jeu que je conseille avec joie !