Review : Street Fighter 6

Warmelin

Capcom revient en force sur la scène du vs-fighting avec sa licence far pour un sixième épisode qui signe un renouveau dans la saga. Street Fighter est de retour pour mettre une claque a la next-gen !

New Challenger Fighter !

Depuis quelques années la licence se contente de stagner en appliquant une recette qui marche auprès d’un public averti, on prend les mêmes combattants, les plus populaires et on se tape à coup d’Hadouken jusqu’à ce que Ko s’ensuive mais cette fois-ci c’est votre personnage qui prend les commandes de son propre destin ! Le nouveau mode World Tour, une expérience totalement en solo et unique pour la franchise, un terrain jeu ou vous évoluez dans un monde semi-ouvert avec votre propre avatar personnalisé par vos soins sous l’aile d’un jeune fighter “Luke”

Cette nouveauté propose aux joueurs d’explorer comme bon lui semble, il peut combattre, manger, se refaire une beauté ou discuter avec les autres combattants. On est au-delà d’un simple battle hub mais d’une toute nouvelle expérience sociale qui plaira aux jeunes novices qui découvre Street Fighter mais laissera de marbre les habitués de longue date. La personnalisation reste néanmoins complète avec pas mal de possibilités pour créer un protagoniste à votre image, cet opus est une nouvelle façon d’appréhender l’avenir avec les vétérans en y incluant la prochaine génération.

Sa punch sévère

Loin d’affirmer que la story de ce Street Fighter soit digne de ses prédécesseurs mais elle a le mérite d’exister, d’apporter du punch ainsi qu’un vent de fraicheur avec Luke votre coach perso & Bosch votre rival recherchant la véritable force vous accompagne pour vos débuts à Métro City, une ville où tout est prétexte pour se battre. Artistiquement c’est beau ça pétille c’est coloré, on voit que le Level design a été retravaillé et peaufiné, cette nouvelle identité visuelle nous rappelle que le RE-Engine continue de faire des miracles, finalement les développeurs de chez Capcom ont peut-être trouvé leur saint-Graal.

HADOUKENN, Shoryukennn !

Si on fait une synthèse des précédents titres, ce dernier est peut-être celui avec la prise en main la plus simple et casual, ça n’a jamais été aussi simple de botter des fesses, même en Online… Il y en a pour tout le monde, soit on utilise les coups spéciaux rapides soit on se contente de se fighter à l’ancienne en exécutant une série de combinaisons. Le roster de base inclus 18 personnages issus d’une partie des différents titres comme Ryu & Ken le duo inséparable adapte du Hado dont 5 nouveaux avec leur capacités et styles (Jamie,Kimberley,Marisa,Manon,Lily,Jp), d’autres sont déjà prévus prochainement en DLC.

La progression réside surtout dans le fait d’enchaîner les missions données par Alice, engranger des niveaux et affiner son style en récupérant des “Action Maître” qui sont des techniques avancées occasionnant ainsi plus de dégât et facilitant les combats. En commençant le World Tour, on a du mal à vraiment imaginer ce qui nous attends, pas mal de chaperonnage au départ avec la possibilité de skip les tutoriels, mais une fois lâché dans la nature, c’est un vrai kiff. Parcourir le monde et rencontrer de nouveaux personnages reste grisant, les différents endroits de la map possèdent tous leurs propres charmes, on passe du béton de métro city au quartier inspiré de Chinatown afin d’y apprendre les secrets de Chun-li

Ce qui reste néanmoins répétitif ce sont les combats de rue avec les pnj, on passe son temps à esquiver les versus inintéressant pour se concentrer sur l’objectif principal, les combats n’apportent pas grande satisfaction sauf en tant que moyen d’entrainement. On passe par quelques quêtes Fedex inutiles qui n’influencent en rien la suite de l’histoire tandis que le cycle jour-nuit propose des événements différents suivant votre progression, les maîtres peuvent changer et les png deviennent un peu plus coriaces, en somme on reste sur une fonctionnalité classique empruntée aux rpg.

Le mot de la fin

Street Fighter 6 brille par sa subtilité et ses nombreuses prises de risque, Capcom partage le gâteau entre les habitués et les novices qui ne recherchent pas de challenge particulier, une aubaine pour tous les joueurs désireux de se lancer dans une nouvelle aventure sans se prendre le chou. Généreux en contenu de départ, on y retrouve plusieurs clins d’œil notamment la salle d’arcade qui permet de se faire une petite session du tout premier opus de la licence mais pas que ! On retrouve le beat’m all Final Fight ainsi que Puzzle Fighter pour la réflexion, tout a été pensé pour que le hub battle soit agréable. On ne saurait que trop vous le recommander pour toutes ses raisons !

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