C’est un nouveau coup de tonnerre dans le monde du JV, Fate nous propose une nouvelle adaptation à l’époque du japon médiéval plus précisément à l’ère Edo ! On y incarne Miyamoto Iori, un jeune samouraï capable de prouesse étonnante et ayant été formé au combat par le légendaire Musashi Miyamoto rien que ça ! Sauvé in-extremis de la mort par Saber une mystérieuse épéiste au talent sans équivalent, c’est une nouvelle aventure qui se dessine au pays du soleil levant.
La vengeance aux deux visages
Arborant un univers très simpliste, on s’y adonne à cœur joie, le level-design est très poétique et les musiques nous entraînent au gré des mélodies traditionnelles japonaises. Les environnements sont vivants, mais un poil daté, un choix assumé de la part des développeurs afin de rendre l’immersion un peu plus prenante, l’objectif était de proposer aux joueurs un voyage à travers une époque au contexte historique riche et j’aurais tendance a dire que le pari est réussi cependant ça ne conviendra pas à ceux qui recherchent une ambiance un peu plus punchy. Niveau gameplay, Omega Force renoue avec ses lettres de noblesses avec un genre exploité a toutes les sauces “Le Musou” qui généralement se marie bien avec le côté Rpg, c’est dans cette optique que Fate Samurai/Remnant tente de nous subjuguer.
Ce qui est important dans ce type de soft, c’est la narration et l’écriture, si ça ne match pas, c’est l’intégralité du jeu qui tombe dans l’oubli mais ce n’est pas le cas ici, l’histoire est attrayante et a porté de tout les néophytes désireux de se lancer néanmoins une ombre au tableau subsiste, le titre ne propose pas de version française que ce soit pour l’audio ou les sous-titres alors il faudra se contenter des voix japonaises et des sous-titres anglais, si ce n’est pas votre came dans ce cas, il serait préférable de passer votre chemin.
Les combats sont impressionnants, vraiment éblouissants surtout les duels qui nous permettent d’admirer l’étendue de la maîtrise des sabres des différents personnages ça en devient même addictif, mais toute bonne chose a ses limites, le musou sait se donner en spectacle, mais il possède également une grande faiblesse qui n’a pas été corrigée depuis des lustres, cette sensation de taper dans du beurre ! C’est tout bonnement effroyable.. Quant à la direction artistique, elle déboîte sévèrement ce qui a pour effet de gommer les petits défauts, sans parler de l’OST qui claque.
Déjà vu
Concernant l’exploration, je me suis vite aperçu que je n’étais pas en terrain inconnu, adepte des Yakuzas plus communément appelé Ryu Ga Gotoku au japon, j’ai directement pensé à ce fameux spin-off “Ishin” que ce soit à cause de ces lieux, mais aussi dans la façon d’aborder la map, les pnj bruyants, la vie monotone des différentes ruelles, mais aussi ses combattants qui pop aléatoirement. Concernant les antagonistes ils puent la badassitude, des vrais méchants avec une excellente proposition de chara-design ! Nous devons cette prouesse à Rei Wataru qui a notamment travaillé sur Fate/Grand Order: Epic of Remnant.
Le mot de la fin
Fate Samurai Remnant est un grand cru ! Quelle surprise de voir qu’Omega Force n’a pas perdu la main ! Toujours dans la recherche de l’excellence et soutenue par son éditeur Tecmo Koei ensemble, ils ont réussi à envoyer du steak ! Je n’ai pas d’autres adjectifs pour définir ce titre, vous allez me dire dose un peu, mais posez vos mains sur cette merveille avec si possible quelques notions d’Anglais et vous voilà au paradis du Japon Médiéval ! Sur Gamepad, nous ne mettons jamais de notes, mais si c’était le cas, je lui mettrais un bon 8/10 !