Après un « Sonic Frontiers » plutôt décevant, Sega revient avec une nouvelle recette sans pour autant prendre de risque, l’éditeur et ancien constructeur japonais continue de taper dans la nostalgie afin de faire perdurer l’âme du petit hérisson bleu.
SEGA mise sur la nostalgie
Depuis des décennies le hérisson super rapide fascine les fans de longue date, mais a du mal à rassembler de nouveaux adeptes, depuis la chute de SEGA, l’éditeur semble ne plus convaincre de nouveau sa clientèle, a qui la faute ? Enchainant les épisodes moyens, tout en essayant de trouver des solutions pour s’adapter a son temps, Sonic Frontiers sur le papier innovant reste bas de plafond, seul un titre 2D pouvait changer la donne et quoi de mieux qu’un titre qui claque « Superstars » pour tenter de raviver la flamme !
Dans ce nouvel opus réside peut-être le Messi tant attendu, les niveaux sont incroyablement bien réalisés en 2.5D, les couleurs tape a l’œil nous ferait presque penser à un véritable épisode next-gen ! C’est la résurrection, on ne peut s’empêcher de penser aux premiers titres sortis sur Megadrive & Master System, quel plaisir pour les yeux et surtout les oreilles avec une bande-son qui claque ! Chaque instrument est un bonbon mielleux et on en redemande. Si le soft est loin d’être sans défauts, il me ferait presque oublier l’hérésie du portage sur Xbox 360 qui continue de hanter mes cauchemars les plus sombres.
Hérisson on Fire !
Cette suite spirituelle de Sonic 3 met le paquet avec ses niveaux rythmés et ses nombreuses subtilités, pour être honnête, on ne sait plus du tout où poser son regard, ça va vite forcément, mais concentrons nous sur les nombreuses nouveautés, comme la possibilité d’invoquer le pouvoir des émeraudes du chaos qui donnent des compétences défiant la logique et qui rend d’une facilité déconcertante les différents boss. Les échidnés se rangent en ordre de bataille ! L’opus prend forme en mutli, chaque personnage disposant de compétences propres, ce qui crée une osmose beaucoup plus attractive qu’en solo.
Impossible de reprocher cette fois-ci le manque d’ambition de SEGA, les idées sont présentes, utiliser ce qui fait la force de la licence en y ajoutant des éléments modernes en faisant bien attention de garder l’essence même de ce qui a fait le succès de Sonic, c’est tout simplement un bon coup de poker. Certains trouveront que c’est du réchauffé tandis que d’autres prendront du plaisir à retrouver un titre authentique, coloré qui ne manque pas de punch. La force de SEGA, c’est d’être présent dans les moments fatidiques, les moments importants, le reste ne compte pas. Quant au contenu, celui-ci reste simple, on traverse 5 mondes divisés en plusieurs étapes avec toujours un boss de fin, les niveaux ne manquent pas de diversité avec un contraste jour/nuit qui n’est pas censé rappeler ce bon vieux « Crash Bandicoot 2 ». L’objectif est de récupérer l’intégralité des émeraudes pour mettre a terme les projets du bougon Dr.Robotnik accompagné par deux acolytes « Venir Fang » & « Trip » un lézard en armure déblocable en tant que perso jouable.
Easter-eggman
Un détail m’a donné le sourire, ce sont toutes ces petites phases faisant référence au domaine du rétrogaming, votre équipe peut se transformer en pixels, mais j’ai eu à faire notamment à plusieurs phases de casse-brique, c’est vraiment le top d’avoir apporté un peu de fraîcheur qui dépoussière un chouilla ces niveaux souvent surexploités dans des compilations le plus souvent Inutiles, les développeurs marquent des points. On retrouve également des portails qui nous transportent dans des niveaux bonus tirant directement leur inspiration des anciens opus, un moment nostalgique pour les plus vieux d’entre nous. C’est un hommage qui a du sens, toujours copié, mais jamais égalé seul le plombier résiste.
Le mot de la fin
Quel plaisir de retrouver notre échidné en grande forme dans un nouvel opus qui a du chien, un passage à la 2.5D qui permet de garder toute l’âme de la franchise, sans pour autant négliger le besoin de nouveauté, je n’étais pas confiant à cause de multiples essais sans résultat mais tel le phénix Sonic renaît de ses cendres et nous offre le meilleur de lui-même. Un titre 100 % nostalgique qui nous emmène de nouveau en 1991, un grand cru selon l’auteur de ce test.
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