Review : Immortals of Aveum

Warmelin

Une nouvelle idée rafraîchissante de la part de Brett Robbins ! Marre des fusils d’assaut ? Des chars et autres gadgets ultra sophistiqués ? Cette nouvelle franchise propose un retour aux sources ! Aux sources de la magie et des créatures fantastiques, est-ce que sur le papier ça a l’air dantesque et attirant ? Je répondrais que oui, mais voyons voir le fond du puits voir ce qui s’y cache réellement, car l’habit ne fait pas le moine et la magie ne peut évidemment pas tout dissimuler.

Un titre qu’on a envie de pardonner

Call of Magic

Dans cette EA Originals, le but recherché est d’en mettre plein la vue aux futurs apprentis magicien qui disposeront du support magique ou y insérer « Immortal of Aveux » vivre un blockbuster sauce Marvel et que les artifices soient nombreux, que les explosions soient belles et généreuses ! Les développeurs d’Ascend studio se sont entouré d’une petite armada de qualité afin de nous proposer ce pari risqué, faire un triple A avec EA comme garant.

On y incarne « Jak » un jeune novice aguerri au système D qui tente de survivre dans un coin paumé « Seren » pas d’avenir, la misère tutti quanti, etc… On connaît la chanson, car ce n’est pas la première fois que ce type de sujet est abordé dans un jeu vidéo de ce type, mais notre protagoniste est promis a une destinée qui surpasse tout ce que nous avions déjà vue auparavant, c’est à ce moment-là que ça devient intéressant.

Après de nombreux sacrifices

Être un Magnus

Durant la phase d’entraînement, Jak apprend à maîtriser la force euh non ! La magie erf erf… Il dispose du potentiel pour devenir un soldat d’élite, mais le chemin est long et les épreuves seront lourdes de conséquences, vous disposez de tout un arsenal éthéré et quel kiff de pouvoir envoyer valser l’armée adverse ! Les sorts se distinguent via trois éléments principaux (bleu, vert, rouge). Ils ont tous une signification particulière le rouge pour les attaques puissantes « écarlate » le bleu « Azuré » pour le commun des mortels et n’a pas vraiment une grande efficacité en combat et la magie verte pour le soutien sans compter les fureurs synonymes de pouvoir ultime, un gameplay simple mais qui trouve sa source dans le dynamisme des duels. On regrette toutefois que le level-design et chara-design soit en déca avec la qualité technique annoncé dans les cinématiques, malgré un univers plutôt chatoyant les textures sont baveuses ce qui vient entacher un minima l’expérience (testée sur Ps5), car le but de ce type de soft, c’est de nous en mettre plein la vue généralement. On ne va pas se mentir, ce qui sauve Immortals of Aveum du désastre, c’est son originalité. Son scénario catastrophique nous tient en haleine, notamment grâce la personnalité du héros. Par contre, je soumets une mention honorifique pour la partie sound-design magnifique, une ambiance sonore qui manie élégance et subtilité.

Niveau personnalisation, on retrouve des statistiques basiques, elles sont la uniquement pour avoir un visu sur l’évolution de Jak et n’ont pas une influence particulière. Ce qui nous intéresse réellement, ce sont les items pouvant être upgrader au fil de votre aventure ainsi qu’un arbre de talent, une note de rpg sympathique, mais loin d’être complète, un ajout qui a plutôt tendance à nous faire oublier que sa présence reste anecdotique, on y vient seulement pour augmenter partiellement la puissance de notre gantelet selon sa rareté et bien évidemment ses effets. Agripper les ennemis, interagir avec le temps toutes ces petites notes agréables qui nous font apprécier le gameplay entre constamment en conflit avec le fait que le titre soit à la limite de la bavure, comment peut-on apprécier un blockbuster qui propose un retard notable graphiquement ? J’aurais aimé que le soft soit retardé, mais peaufiné, il aurait pu devenir proche du sensationnel.

Je ne suis pas tendre je le sais ! Mais cette frustration d’avoir un diamant brut et constater qu’il n’a pas été exploité comme il se doit m’énerve au plus haut point, c’est ce genre de projet qui méritait d’obtenir des fonds conséquent, une réalisation explosive qui ne manque pas de peps mais servi froid ! Pour un jeu qui se veut chaud c’est un scandale.. Est-ce que ça m’empêche de l’aimer ? Non, j’adore le détester ! Parce que j’y ai vu du potentiel, mais du potentiel mal négocié par EA et le studio de développement.

Le mot de la fin :

Immortals of Aveum ! C’est comme pardonner à son ex d’avoir été si chiante, si imparfaite ! Quelle déception, mais en même temps quelle joie de voir quelque chose « Enfin ! » de différent, un gameplay qui agit comme un Hollywood chewing-gum à la menthe, de l’air frais ! Voilà ce qui manquait dans la sphère jeu vidéoludique, mais on ne peut pas s’empêcher de penser à cette technique aux fraises ! Comment peut-on proposer des graphismes sur PS5 aussi baveux que mon coulommiers abandonné dans mon frigo ?! Merci, mais en même temps non merci… Je ne sais plus sur quel pied danser. On lui pardonne, c’est l’essentiel, mais j’espère qu’un patch viendra prochainement corriger certaines erreurs.

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