C’est une nouvelle aventure que nous propose Phoenix Labs, une épopée féerique dans une nouvelle simulation de ferme dans la lignée populaire de tout ce qui se fait depuis l’engouement pour Animal Crossing : New Horizon, un genre qui a su trouver son public depuis les heures sombres du confinement. Est-ce que ça vaut le coup ? Réponse dans notre nouvelle review !
Une bouteille à la mer
Quand on débarque dans le monde d’Azoria, que propose le jeu Fae Farm, la première chose que l’on remarque, c’est le soin apporté au titre, c’est pétillant, c’est agréable et reposant, c’est une invitation à la bienveillance ! Le pays des fées, on pourrait penser qu’il serait niaiseux et uniquement destiné a un public jeune voir très jeune, mais loin de là, le titre repose non seulement sur l’aspect simu, mais le rpg s’invite également à la table, une joie immense d’avoir un mélange homogène qui allie le meilleur des deux mondes. On commence par créer sa petite fée, une personnalisation qui se suffit et qui n’a pas besoin d’être poussée à l’extrême comme pourrait l’être un mmorpg classique, l’histoire de Fae Farm s’inscrit dans la simplicité avec une introduction tout aussi basique, mais qui nous emmène rapidement vers la quête principale du jeu « le farming »
L’agriculture, Magic & Co
Cultivez, pêchez, récoltez, combattez grâce à la magie, développer ce qui vous entoure est le maître-mot du monde d’Azoria. Les tâches sont nombreuses, on ne s’ennuie pas ! On découvre toutes les possibilités que regorgent cet univers richissime, moi qui ne suis pas forcément attaché à ce genre, je ne peux que constater le boulot en termes de level design, je me dois d’être honnête, je n’en attendais pas grand-chose, je suis donc positivement surpris par tant de beauté, il est possible que les fées m’aient touché en plein cœur. Les musiques sont une bénédiction pour les oreilles, elles me font penser aux balades irlandaises, on pourrait carrément laisser le soft tourner et faire une sieste grâce aux sons.
Au départ, on nous alloue une parcelle de terrain pour y planter nos premiers légumes, poser nos premières installations, à nous ensuite d’en faire une terre promise et féerique, la map est généreuse, on se laisse porter par l’aventure tout en profitant d’un contenu titanesque. Votre personnage dispose aussi de barres de compétences (voir image ci-dessous) le meilleur moyen de l’augmenter, c’est de répéter encore et encore les mêmes tâches.
Fae Farm propose un mode multijoueur qui permet d’inviter jusqu’à 3 de vos amis, vivre des moments épiques à 4, trois paires de bras en plus pour explorer les 25 étages des mines qui regorge de ressources et de matières premières ce n’est pas de trop pour vos petites ailes, mais gare aux monstres qui y résident. Cependant, il est dommage qu’il soit limité localement ainsi qu’au compte phoenix labs, impossible donc de rejoindre une partie d’un autre joueur aléatoirement. Le village d’Azoria est peuplé de pnj disposer à vous prêter main-forte via des shop ou via des étables de vente, les bons outils font les bons ouvriers du coup il est indispensable de passer par la case du crafting afin d’être opérationnel et capable de récolter tout types d’items et de mener à bien vos quêtes.
Le mot de la fin :
Ne sous-estimez pas Fae Farm, au premier abord, il pourrait rebuter, car trop enfantin, mais je vous conseillerais de vous laisser bercer par Azoria, même un gros lotzo qui sent la fraise nommée warmelin n’a pas su résister longtemps à l’appel du monde des fées. Je ne suis pas du tout à l’aise dans ce registre, n’étant pas du tout habitué a ce genre, je me suis dit qu’il fallait tenter tout de même et je ne regrette pas, un univers accrocheur, il se peut que vous ne quittiez plus la Nintendo Switch.
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