Review : Dragon Quest Adventure of Daï

Klelian

Le 28 septembre 2023 sortait Infinity Strash Dragon Quest Adventure of Daï sur toutes les plateformes. Daï, héro bien connu puisque personnage principal du manga et de l’animé portant le même nom et apprécié au Japon depuis 1989. Sorti bien plus tard en France dans un premier temps sous le nom de Fly, il a finalement retrouvé son nom originel des années plus tard. La série de RPG Dragon Quest est la plus célèbre de chez Square Enix avec Final Fantasy, cependant, Dragon Quest a mis plus de temps que Final Fantasy avant de s’exporter. Infinity Strash Dragon Quest Adventure of Daï était très attendu par les fans, cette attente en valait-elle la peine?

Synopsis

Le jeu vous propose de revivre non pas la totalité, mais la première moitié du récit de l’animé, au travers d’un action RPG dynamique et d’une multitude de phases de narration agrémentées à foison de visuels issus de l’animé. Le jeu démarre sur un tutoriel de combat au cours duquel le héro, Daï, perd l’ensemble de ses souvenirs. Votre mission à compté de ce moment sera de les rassembler. Pour cela, vous revivrez ses souvenirs.

C’est ainsi que vous débutez votre épopée sur un îlot perdu au milieu de l’océan, un îlot sur lequel vivent de nombreux monstres qui élèveront notre petit garçon au grand cœur Daï. Un jour d’autres hommes arrivent sur l’îlot, capturent l’un des monstres qui est aussi l’ami de Daï « Goméchan » (un petit slime doré ailé), Daï s’occupera de leur cas. Puis viendra la princesse Léona pour passer son rituel, mais elle tombera dans un piège et Daï viendra à son secours, c’est ainsi que la marque sur son front est apparue.

Puis le Roi démon s’éveille et c’est alors que les monstres de l’îlot commencent à devenir méchants, l’aura protectrice qui entourait l’ile a disparu. Avan, le héro légendaire et son apprenti Popp débarqueront sur l’île et préviendront Daï du danger. Daï ayant toujours souhaité devenir un héro, se verra donc désormais devenir l’apprenti d’Avan. C’est ainsi que débute sa quête pour vaincre le roi des démons. Daï et Popp forment une équipe qui sera rapidement rejoint par Maam.

Direction artistique

Tout est conçu dans le jeu pour faire plaisir aux fans de l’animé, tout et même trop. Si l’univers typique de Dragon Quest est présent à travers les tracés, l’ambiance sonore ou les monstres rencontrés et si l’on sait déjà où va aller la narration, il ne s’agit que de revoir l’animé entre deux missions, ou plutôt, faire une micro-mission entre deux « cinématiques ».

Pourquoi des guillemets pour « cinématiques » ? Tout simplement car il n’y a pas de mouvement, on est plutôt sur une série d’images figées issues de l’animé, qui s’enchaînent avec du texte en fond, certaines images sont même en mode SEPIA. On pourrait presque parler de roman photo ou de roman graphique.

Le pire point pour moi aura été les doublages audio tronqués en anglais. Je ne parle pas assez bien le japonais pour vous dire si c’est tronqué dans cette langue aussi, mais sachez qu’en anglais, cela arrive régulièrement que le récit narratif soit coupé brusquement pour enchainer sur le suivant. C’est très perturbant et désagréable.

Gameplay

Je ne pourrais pas vous dire qu’il s’agit ici réellement d’un RPG, on est plutôt sur un rogue like, éventuellement la gestion et l’amélioration des souvenirs et des attaques seraient les seuls éléments de gameplay attribuables au RPG.

Alors oui, il y a l’histoire, mais là encore, pour celles et ceux qui ont vu l’animé, il n’y a aucune surprise, aucun choix changeant la suite. Vous enchainez les points d’intérêts sur la carte, vous prenez connaissance des subtilités de l’histoire via ce roman graphique au rabais puis vous combattez manette en main pendant 3 ou 4 minutes, pour reprendre sur une session narrative qui fait le double. Ah l’histoire est super! Ne vous méprenez pas! Mais quitte à juste se faire raconter une histoire, autant regarder l’animé; soyons honnêtes.

Mon point positif concernant le gameplay, c’est le mode sanctuaire: (le gros coté roguelite du jeu) des salles pleines de monstres qu’il faut défaire pour espérer gagner des souvenirs et améliorer ainsi les statistiques de vos personnages pour le mode histoire.

Le mot de la fin?

Si vous ne connaissez pas l’animé et que vous voulez le découvrir, ça peut être sympa, mais les phrases de cinématiques manqueront cruellement d’action puisqu’elles ne sont qu’une succession de screenshots figées, et surtout ne le faites pas en anglais: la narration orale est tronquée. Bon, finalement, regardez plutôt l’animé !

Je suis vilaine car je n’ai pas passé un si mauvais moment sur le jeu, notamment en mode sanctuaire pour me défouler, ou en écoutant l’histoire quand je voulais poser mon cerveau. Y jouer m’a motivée à découvrir l’animé. Cependant il faut être honnête, n’achetez pas le jeu au plein tarif, voilà tout.

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