Ce 7 juillet est sorti en Europe sur PS4, Switch et PC, Legend of Heroes: Trails into Reverie, un j-rpg dévelopé par Nihon Falcom. Cette suite de jeux a longtemps été destiné au seul public nippon avant d’arriver en Europe. Toutefois la série reste réservée a un public restreint puisqu’elle n’est disponible qu’en Japonais et en Anglais. L’épisode Trails into Reverie vient faire se recouper et se concrétiser les histoires des précédents opus.
Synopsis
La narration de Trails into Reverie a la particularité de se décliner autour de trois personnages principaux (et leurs coéquipiers) menant chacun une aventure de leur côté. Il y a donc :
- Lloyd Bannings (qui est également le personnage principal dans Trails from Zero et Trails to Azure) qui tente de maintenir libre la cité de Crossbell avec ses coéquipier de la SSS.
- Rean Schwarzer (qui vient de Trails of Cold Steel) qui a pour mission de retrouver le prince d’Erebonia. Mission qu’il s’évertue a effectuer avec ses élèves.
- C, un personnage masqué dont l’identité est secrète qui mène aussi sa propre route avec ses acolytes rencontrés plus ou moins de manière fortuite.
Vous voila donc plongés dans les intrigues politiques entrecroisées. Pourquoi entrecroisées me direz-vous ? Vous ne pouvez pas suivre une intrigue complète à la suite, le jeu vous oblige à passer d’un groupe de personnages à l’autre régulièrement, ce qui semble toutefois logique puisque certains évènements sont liés les uns aux autres.
Pour ce qui est de suivre les intrigues, le jeu est un peu couloir et ponctué d’immenses (presque interminables parfois) phases de dialogue. Bien qu’il soit important de resituer les évènements puisque le jeu est un achèvement d’une sage longue de 10 opus. Ces phases peuvent paraître assommantes (elles l’ont été pour moi). Cependant l’histoire principale est prenante, tout particulièrement celle autour de « C », et le jeu a le mérite d’être ultra riche en contenus annexes (entre moments d’humour et moments gênants, qui permettent de mieux connaitre les personnages).
Direction artistique
La bande originale du jeu est vraiment agréable et vous savez que c’est une part important dans mon appréciation d’un jeu !
J’aurais tendance à dire que les phases de dialogue sont très souvent doublées (en anglais ou en japonais), ce qui n’est pas souvent le cas dans les jeux, et les voix et intonations sont correctes et permette d’atténuer l’effet « interminable » des phases de texte.
Graphiquement, on ne va pas se mentir, le jeu, les cinématiques comme les animations sont datés. Etant joueuse Switch principalement, je suis habituée aux jeux qui ne sont pas incroyables graphiquement, du coup, imaginez vous si, moi, je vous dis que les graphismes sont datés, ça vous donnera une idée ! Et ça se sent dès les premières minutes de jeu.
Gameplay et mécaniques de jeu
Hyper complet et très accès tactique, le gameplay est dynamique et en met plein les yeux. Vous commencez le jeu niveau quasiment 100 car évidemment, vos personnages ont vécu 9 autres jeux d’entrainement, il n’était décemment pas concevable de recommencer niveau 1 pour continuer une aventure déjà bien entamée. Il y a du temps à passer dans l’optimisation des combinaisons et dans le développement des liens entre les personnages pour booster vos dégâts de combo. Honnêtement, les mécaniques de combat valent vraiment la peine !
Conclusion
Deux conditions sont indispensables pour apprécier cet opus pleinement :
- être familier des opus précédents donc cette histoire est la suite.
- parler / comprendre couramment anglais (ou japonais le cas échéant)
Une fois ces conditions réunies vous devriez pouvoir profiter pleinement du gameplay et de l’histoire du jeu ! Ne soyez pas trop regardant sur les graphismes cependant, et tout ira bien !
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