Dans À la découverte de: , chaque semaine je vous déterrerai une série culte, oubliée, méconnue ou même sous-estimé afin qu’à travers son histoire, parfois insolite, vous vous fassiez une idée et pourquoi pas vous donner envie de la regarder…Alors, cette semaine partons à la découverte de: THE SHIELD!
Dans The Shield vous suivez les péripéties de la Strike Team, une équipe de choc, antigang de Los Angeles durant 88 épisodes répartis sur 7 saisons. Elle a été créée par Shawn Ryan (Last Resort) et diffusée pour la première fois sur la chaîne FX le 12 mars 2002.
Vic Mackey, inspecteur de Police de Los Angeles dans le quartier fictif et malfamé de Farmington, est aussi le chef de la « Brigade de choc» (« Strike Team »), inspirée d’une véritable brigade antigang du LAPD. Ses méthodes pour combattre le crime, peu conventionnelles (brutalité, corruption, meurtre), mais très efficaces, flirtent souvent avec celles utilisées par les criminels qu’ils poursuivent lui et son équipe. Par son comportement dépassant le cadre légal, il se retrouve fréquemment dans des situations difficiles à la fois vis-à-vis de ses supérieurs successifs (qui le soupçonnent – souvent – d’utiliser dans son unique intérêt les informations fournies par ses contacts dans la rue), des membres des gangs qu’il combat (ou qu’il aide parfois), des autres membres de la Brigade de choc (qu’il entraîne fréquemment dans ses combines), de ses autres collègues (qui désapprouvent ses méthodes) et même de sa femme (qui entretient des relations de plus en plus conflictuelles avec lui).
Si Vic est le personnage principal avec sa Strike Team, la série se concentre également sur le quotidien des autres membres du « bercail » (surnom de leur poste de police dans une ancienne église), notamment de son capitaine, David Aceveda, ambitieux politicien dont l’intégrité va être mise à l’épreuve à plusieurs reprises, ou de Julien Lowe, jeune policier honnête partagé entre son homosexualité refoulée et sa foi dans les enseignements de la Bible.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Shield_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)
Pourquoi vaut-elle le coup?
- Pour son efficacité, dès le premier épisode vous êtes mis dans le bain: violence, corruption, tiraillement entre la fin et les moyens. Vous y trouvez les forces et faiblesses de chaque protagoniste, de l’excellent flic, mais en manque de reconnaissance “Dutch” Wagenbach (joué par Jay Karnes – Bun Notice, Sons Of Anarchy, Last Resort) qui est pris comme tête de turc par Vic et son équipe, à l’agent “Danny” Sofer (joué par Catherine Dent – The Mentalist, 21 grams, Replicant) qui entretient une liaison avec Mackey et forme le bleu Julien Lowe. Les relations et les histoires nous tiennent en haleine du premier ou dernier épisode, chacun des personnages est un antihéros à lui seul.
- Pour son ambiance. Début des années 2000 les séries policières sont Les experts, Monk ou encore New York unité spéciale. Une enquête par épisode, quasiment pas d’empathie pour les personnages, de manière assez paradoxale les séries policières sont toutes un peu dans le monde des bisounours. Donc pour la première fois (avec Sur écoute), une série policière osait aller au-delà du “tout gentil policier qui fait son devoir” et nous bouscule dans nos habitudes.
- Pour sa qualité d’écriture. Comme dit plus haut, vous êtes tenu en haleine du début à la fin. Chaque saison est un bijou en matière d’écriture, on se prend à aimer des salauds. Shawn Ryan n’hésite pas à bousculer ses personnages, mais surtout ses spectateurs. C’est la série qui m’a donné le plus d’émotion.
- Pour ses guets Star. Les performances exceptionnelles de Glenn Close (pas besoin de présenté) en Capitaine du bercail, Forest Whitaker cherchant à coincer Vic, Anthony Anderson (Fou d’Irene, Transformers, Scream 4) en chef de gang, Cch Pounder (Avatar, Volte/face, Bagdad café), et surtout l’exceptionnel Kurt Sutter (papa de Sons of Anarchy) dans le rôle de Margos Dezerian, un mafieux arménien qui foutrait les boules à Freddy Kruger.
- Pour son final. Même si la série a des défauts, le final vaut la peine de voir les 7 saisons complètes. Commencer The Shield et ne pas aller jusqu’au bout c’est comme aller dans un restaurant 5 étoiles et commander une salade verte: ça n’a pas de sens.
Voilà j’espère que cet article vous aura permis de découvrir un peu la série et pourquoi pas vous plonger dans cet univers dément. En attendant, puisqu’une image vaut 1000 mots, je vous laisse avec une petite vidéo histoire de bien conclure! À la semaine prochaine….