Review : One Piece Odyssey

Warmelin

Luffy et sa team encore une fois dans la sauce ?!

L’équipe du chapeau de paille pose une nouvelle fois l’encre dans un format tout à fait différent, habitué de la castagne Luffy et les mugiwara reviennent sur next-gen dans un contexte plus posé. Une recette acidulée qui ne plaira pas à tous, un risque à double tranchant assumé par les développeurs.

Prêt à en découdre ?

Synopsis : Un Thousand Sunny naufragé… Un équipage éparpillé… Un chapeau de paille disparu…

Au cours de leur périple sur Grand Line, le capitaine Monkey D. Luffy et son équipage sont soudainement happés par une tempête. Ils se retrouvent séparés les uns des autres, naufragés sur une mystérieuse île luxuriante du nom de Waford. L’équipage embarque alors pour une nouvelle épopée. Au programme : une faune sauvage exceptionnelle, des ennemis puissants et des rencontres surprenantes avec les habitants de l’île.

Un retour dans le passé

Ce nouvel opus ne se contente pas de traiter le scénario actuel, mais préfère y adapter une nouvelle formule en y incluant une réécriture de 4 arcs bien connus du manga à savoir “Alabasta” “Water Seven” “MarineFord” & “Dressrosa” avec un petit détail intéressant ! Nos héros se retrouvent privée de leur pouvoir, ils doivent retourner dans le passé avec pour objectif de les récupérer, une nouvelle chance de pouvoir changer le destin de certains personnages via des scénarios alternatifs supervisés directement par Eichiro Oda.

“… je ne suis qu’un moins que rien. Du sang maudit coule dans mes veines… Merci… de m’avoir aimé !”

L’adaptation la plus aboutie ?

Pour être honnête au départ, j’étais inquiet, malheureusement trop peu d’adaptation de la licence ont marqué les esprits ces dernières années, mais cette fois-ci, je me suis prise une claque ! Les environnements sont d’une beauté inouïe (testé en full élevé/2K) avec beaucoup de détail, la qualité des ombres associées au style du créateur en font un jeu d’une bonté graphique rarement souligné avec un certains soucis du dépaysement. Les animations pendant les combats restent plaisantes, on profite également contrairement à son prédécesseur “One Piece : World Seeker” de l’ensemble de l’équipage avec les Seiyū (doubleur) originaux.

Les différents protagonistes qui composent l’équipage ont gardé leur trait de caractères avec leur humour propre et décalé, Sanji reste le séducteur, Luffy a toujours faim, Zoro aurait bien besoin d’un gps, une bande de joyeux lurons qui donnent le sourire et du plaisir dans cette nouvelle aventure. On ne s’ennuie pas, on se délecte de la suite et on veut toujours en voir plus, découvrir de nouveaux lieux. Les environnements sont riches de proposition, on retrouve la faune et la flore de l’animé avec cependant un petit couac, on passe beaucoup trop de temps à faire des allers-retours dans des couloirs linéaires un défaut compensé par beaucoup d’inventivité au niveau du gameplay.

GrandLine Sauce Rpg

Les développeurs ont opté pour le rpg, la série étant habituée la plupart du temps au vs-fighting ou au jeu de plateforme, on y voit un nouveau défi, une consécration ?! Le véritable one piece ?! J’exagère outrageusement, mais c’est vrai que la recette match bien, on retrouve les options lambda (attaque, techniques, objets) mais ce qui va nous intéresser le plus c’est la possibilité de jouer sur plusieurs fronts et angles ce qui renforce le côté stratégique des combats. Chaque ennemi dispose de ses forces et faiblesses, c’est donc à nous de compenser le reste afin de prendre le dessus et de damer le pion. Selon la situation qui se présente les mugiwara peuvent intervenir pendant les duels pour remercier un allié qui les a soigné toujours en respectant l’identité des héros et le fil conducteur de leur relation dans les dialogues, on peut dire que cette adaptation ne manque pas d’authenticité ce qui fera sûrement plaisir aux fans souvent exigeants. 

L’île de Waford est parsemée d’embûches et pour franchir les obstacles, les différentes capacités de vos personnages vous seront utiles comme le gum-gum de Luffy pour amasser des items qui ne se trouvent pas à porter de main ou pour emprunter des chemins qui demandent un peu d’adresse comme grimper, sauter par-dessus un mur, les autres membres de l’équipe disposent d’autres techniques tout aussi utiles qui faciliteront votre périple. Malgré un level-design aux allures enfantines n’imaginez pas que tout est plié pour autant car certaines des créatures qui peuplent l’île sont de véritables sac à PV ! Je pense notamment au croco-banane qui possèdent une bonne résistance qui vous fera enchainer les tours jusqu’à l’épuisement de votre team, la meilleure stratégie c’est d’être prêt en toute circonstance.

C’est pratique d’avoir le bras long..

L’Odyssée ne s’arrête pas à ces petits détails et propose une multitude d’activité annexe comme des subquest ou bien des donjons avec des énigmes relativement simples, qui donne du grain à moudre afin d’augmenter artificiellement la durée de vie, malheureusement une ombre au tableau demeure, un non-sens qui aurait pu être évité, le jeu ne laisse véritablement aucune place à l’exploration et se concentre uniquement sur les combats ce qui restreint drastiquement le côté découverte pourtant ça ne manque pas de point d’intérêt sur la map. Il n’y a pas vraiment d’enjeu on se laisse porter par le récit, l’aspect lourdingue des quêtes Fedex peut se ressentir au bout de quelques heures de jeu, ce qui est intéressant c’est que les personnages ironisent souvent sur la situation pour alléger le calvaire avec des phrases comme “On n’est pas des coursiers” ce qui installe une certaine relation communicative entre le joueur et le gameplay parfois redondant.

Conclusion :

One Piece : Odyssey reste une bonne proposition bien meilleure que son prédécesseur “World Seeker, qui n’avait pas grand-chose, a apporté en termes d’innovation, avec ce nouvel opus et la direction choisi celle de se concentrer sur un nouveau récit supervisé par Eichiro Oda sous forme de rpg est une bonne prise de risque qui mérite d’être salué. J’ai ressenti la volonté de s’approcher le plus de ce qui fait l’âme de l’animé avec du fan service assumé ce qui n’est pas pour me déplaire ! Cependant, le jeu souffre de quelques défauts comme le manque de considération pour l’exploration et les activités annexes, les combats sont géniaux avec des animations fidèles au manga. Si vous êtes fan des mugiwara il n’y a aucune raison que ce jeu puissent vous rebuter même les aficionados y trouveront leur compte.

A propos de l'auteur

Laisser un commentaire

Next Post

LE VOYAGE HÉROÏQUE QUI VOUS ATTEND DANS WO LONG: FALLEN DYNASTY !

KOEI TECMO Europe et le développeur Team NINJA révèlent aujourd’hui un story trailer, détaillant ainsi des scènes d’action époustouflantes au cœur d’une production sombre et étonnante. Wo Long: Fallen Dynasty, fable démoniaque et épique, sera disponible le 3 mars sur Xbox Series X|S, Xbox One, PlayStation®5, PlayStation®4, PC via Steam® et sera également disponible dès sa […]
Wo Long - Gamepad