Review: Dragon Quest Treasures

Klelian

Dragon Quest Treasures est le dernier spin off né de la série Dragon Quest, dans lequel vous plongez dans l’enfance de Mia et Erik (de dragon Quest XI) et explorez un autre monde à la recherche des trésors qu’il recèle. L’opus est exclusif à la Nintendo switch et est disponible depuis le 9 décembre.

Synopsis

L’histoire débute lors d’une veillée festive à bord d’un drakkar. Les vikings qui naviguent à son bord célèbrent leur réussite, leurs nombreux butins à grand coup de pinte. Nos héros, Mia et Erik, deux orphelins repêchés que l’aventure appelle, rêvent de s’échapper pour dénicher leurs propres trésors. Leur rêve ne tardera pas à se concrétiser puisqu’ils rencontrent assez rapidement deux créatures mystérieuses Porcellus (un cochon ailé) et Persianna (un chat ailé) se présentant comme des divinités à la recherche de trésors inestimables : les sept pierres draconiques.

Vous vous rendrez assez vite compte que l’histoire, bien que présente, tient une place assez réduite dans le jeu. S’adressant clairement à un public plus jeune que la série canonique, Dragon Quest Treasures pourra se jouer par petites sessions sans problème sans jamais perdre de son intérêt et de son coté addictif. Quelques petites cinématiques viendront parfois vous rappeler qu’il y a bien une mission principale, mais le jeu ne vous tiendra pas rigueur de la laisser de côté, il vous y encourage même puisque pour remplir cette quêtes principale il vous faudra rapidement traverser des zones bien trop haut niveau pour vous.

La direction artistique

On retrouvera toutes les musiques et les bruitages emblématiques de la série Dragon Quest pour explorer ce petit monde ouvert à la portée des plus jeunes. Et ce n’est évidemment pas désagréable. La pâte des design reste inchangée et les monstres sont évidemment ceux de la série. On notera l’incroyable humour dans le choix des prénoms des créatures du jeu. Pour les Porciers (cochon sorcier) par exemple, nous avons “Sancho Rizzo”, “Keith Jarret” ou encore “Sophie Fonsec”. Un vrai plaisir!

L’action du jeu prend place dans un grand Archipel flottant : Draconia, dont chaque île possède un biome spécifique :

La zone centrale de l’Archipel fera office de base et il vous incombera de restaurez de vieille gares désaffectées afin de voyager ou bon vous semble.

Le gameplay et les mécaniques de jeu

Dès lors que vous rencontrez Persianna et Porcellus et que vous restaurez votre première gare dans l’Achipel central, cette zone devient votre base, vous choisissez un nom de clan et les monstres que vous aurez vaincu dans vos aventure pourront postuler pour vous rejoindre (moyennant des composants au recrutement). L’essentiel de vos missions est d’accumuler des trésors dont la valeur est estimée en rentrant à la base. Plus vous en accumulez, plus votre niveau de clan augmente ce qui vous permet d’améliorer votre base, d’ajouter des boutiques et des services qui vous faciliteront la vie. Afin de trouver ces trésors, vous emmènerez avec vous en exploration 3 montres recrutés de votre choix (dont les attributs feront grimper ou non le taux de trésors rares que vous pourrez trouver).

Ainsi en équipe, vous combattrez les ennemis rencontrer lors de vos balades en temps réel, les trois monstres sont autonomes en combat tandis que votre rôle se cantonnera à frapper avec votre dague, déclencher les attaques spéciales de vos monstres ou la votre ou utiliser votre fronde pour attaquer ou poser des altérations d’états sur les ennemis, soutenir ou soigner vos monstres-compagnons. Vous devinez à l’emploi du verbe “se cantonner” que le gameplay de combat est assez rébarbatif et peu attractif (en tout cas à mon sens, libre évidemment à vous de vous faire votre avis).

Tel un vrai RPG japonais, l’orientation du gameplay est purement vers l’exploration. Les monstres qui vous accompagnent possèdent des capacités d’explorations spéciales qui vous permettront : d’atteindre des hauteurs en sautant, de glisser sous terre pour passer sous des obstacles, de flotter en suivant des courants ou d’atterrir sereinement en contrebas, d’analyser la zone pour qu’apparaissent en surbrillance les trésors qu’elle contient, d’être transporter par le monstre (vous en servir comme monture en bref).

Ils ont également la capacité de pressentir la présence de trésors aux alentours et grâce à votre dague magique, vous pourrez accéder à leur vision de l’emplacement des trésors. Ce qui vous sera d’une grande aide pour ramener à la maison vos précieuses trouvailles.

Evidemment, si vous avez eu l’idée de créer un clan de chasseur de trésors, sachez que sur Draconia, vous n’êtes pas les seuls ! Ainsi lors de vos balades, vous serez parfois attaqué par des clans ennemis cherchant à vous subtiliser vos trouvailles. En rentrant chez vous, vous devrez livrer bataille contre des clans adverses venus piller votre salle au trésors. Mais en contrepartie, vous pourrez parfois également trouver l’emplacement de la base d’un autre clan et faire de même !

Conclusion

Pour moi ce spinoff est une petite pépite, le gameplay d’exploration est frais et addictif, vous êtes sans cesse occupés et happés par les événements qui surviennent dans vos balades. Tant et si bien que la quête principale s’oublie un peu au profit de l’amusement. Si vous ne chercher pas une grande expérience de narration mais un gameplay tranquille faisable sur des sessions, ce jeu satisfera parfaitement vos envies !

Petit bonus, voici deux codes à entrer dans le jeu pour obtenir des monstres spéciaux :

  • PEK – Offre une monture Machine à tuer spéciale nommée Pekotte doublée par Usada Pekora, une Vtubeuse
  • YUB – Offre un Roi gluant spécial nommé Yuji doublé par Yūji Horii, le créateur et scénariste de la plupart des jeux Dragon Quest

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